Posts published on "juillet 2017" — Page 3

Oser l’intimité

Dayne Topkin

Samedi, dans la section débats de La Presse+, M. Frankie Bernèche, professeur de psychologie à Montréal a partagé son opinion sur les relations amoureuses d’aujourd’hui. Il compare notre façon de gérer nos relations à notre manière de consommer. Voici l’introduction de son texte :

Les couples d’aujourd’hui ne sont plus ce qu’ils étaient. On se sépare facilement à la moindre contrainte, alors qu’avant on restait ensemble pour le meilleur et pour le pire.

Dans le temps, quand quelque chose était brisé, on le réparait. Aujourd’hui, on le change. Avant, on ne se quittait pas car on n’osait pas compte tenu de la pression sociale (religion, jugement de la famille, possessions matérielles, argent, enfants, etc.). Mais qui a raison, le vieux couple ou le plus jeune ? Ni un ni l’autre car dans les deux cas, l’intimité est défaillante.

Je suis d’accord avec lui sur le fait que l’intimité est le point faible des relations de toutes les générations. Avant, l’intimité pouvait représenter un mystère car bien des couples vivaient une relation utilitaire ou basée sur un aspect pratique. On a une famille, on l’élève et on reste ensemble pour le bien de cette famille. Combien de couple d’ailleurs a-t-on vu se séparer une fois les enfants partis?

Mais ce qui est particulier aujourd’hui, c’est que malgré cet aspect moins commun des couples qui durent pour des raisons pratiques, plusieurs relations peinent à construire une intimité réelle. Constamment stimulés que nous sommes, on ne porte plus nécessairement attention à la personne qui dort avec nous. J’ai tristement vu de nombreux couples qui vérifient leur téléphone régulièrement au restaurant quand ce n’est pas qu’ils l’ont à la main constamment. J’ai même connu des gens qui se textait au sein même de leur maison…

Quand on met régulièrement un appareil entre nous, comment peut-on espérer développer une réelle intimité? L’intimité sous-entend une connexion affective étroite avec quelqu’un et donc par conséquent implique la confiance et la possibilité de se montrer vulnérable sans peur d’être jugé. Je ne sais pas pour vous mais moi, quelqu’un qui a son téléphone à la main et qui semble plus intéressé par l’écran que par mes propos, ça ne m’inspire pas vraiment à l’ouverture.

L’intimité comprend bien entendu l’aspect nudité mais on peut très bien aussi se mettre à nu au niveau moral. Révéler des pans moins glorieux de sa vie, avouer ses complexes ou ses erreurs, c’est aussi être dans l’intimité. Mais comment le faire si on ne sent pas une réception chez l’autre, une écoute et une empathie?

Le texte publié cette fin de semaine m’a fait beaucoup réfléchir sur les couples qui m’entourent, les couples dont j’ai fait partie, la notion de couple en général. Je ne crois pas que c’était mieux avant et je ne crois pas non plus qu’il y ait une seule formule ou une recette gagnante puisque chaque personne est unique. Je crois toutefois qu’une vision commune d’une relation et d’un niveau d’intimité peut aider à solidifier les liens qui unissent deux personnes amoureuses.

Car au-delà des étincelles du début, des papillons dans le ventre et des grands frissons, quand la lune de miel est terminée, si aucune intimité n’a été réellement établie, il risque fort de rester bien peu de braise pour entretenir la flamme… Et c’est peut-être ce concept-là qui manque et qu’on connait si peu en réalité. Est-on trop habitué à butiner pour choisir son nid et s’y lover? Est-ce que cette stimulation extérieure quasi-permanente propre aux réseaux sociaux est devenu un ennemi de l’amour?

Beaucoup de questions ce matin pour bien peu de réponses… Mais je crois qu’il faut d’abord être conscient de la réalité et analyser le tout pour être en mesure de voir les réflexes nuisibles, les faux pas et les chemins dangereux. Si on avance aveuglément, on risque fort de répéter les mêmes erreurs. Avant toute chose, il faut avoir la volonté de bâtir une relation solide, une intimité valorisante. Et pour cela, il faut se connaître, savoir ses failles et oser les montrer à une personne qui saura les accueillir, sans jugement…

 

Photo Unsplash | Dayne Topkin

Nos histoires d’amour

Brigitte Tohm

Hier, dans le trajet du retour (lire ici le trafic), je ne sais pas pourquoi mais je me suis mise à penser à tous mes ex, mes relations passées, mes déboires amoureux. Car, on va se le dire, autant je me suis taillée une place de choix dans mon domaine professionnel, et je crois avoir atteint un certain niveau d’expertise avec les années, autant je ne me considère pas senior en amour. Bon, premièrement, je suis célibataire donc ça peut en dire long… Mais il n’y a pas que cela.

Je n’ai jamais été de celle qui, au secondaire, rêvait du prince charmant, de la petite famille parfaite avec le chien et le foyer. Je pensais plus à ma carrière qu’à bâtir un petit cocon familial. Et je ne le regrette pas vraiment car je crois qu’il faut toute sorte de monde, de style et de modèle pour former une société. Mais quand je regarde autour de moi, et que je vois les couples, bien assortis ou non, je me dis que j’ai vraiment choisi une autre voie.

J’ai eu des relations parfois chaotiques, parfois destructrices, parfois trop simples, parfois en montagnes russes… Mais comme ça m’a pris des années à me connaître moi-même, à comprendre mes émotions et à mieux les gérer, il est évident que je n’étais pas la personne la plus stable en amour. Et je le dis sans gêne car il faut accepter ce qu’on a été, ce qu’on est et ce qui nous forge. Moi, je n’ai pas nécessairement ce talent là, mais j’en ai d’autres, et c’est ainsi.

Je n’ai jamais été très bonne pour détecter les signes, autant de celui qui me fait de l’œil dans un bar que ceux qui devraient déclencher une alarme intérieure du type run for your life. L’amour avait le dos large avec moi et ça pouvait me prendre beaucoup de temps avant de quitter quelqu’un qui ne me convenait pas.

À la mort de mon père, il y a un peu plus de 5 ans, quelque chose s’est ouvert en moi, une zone émotive que je n’avais jamais touchée avant et qui m’a fait réaliser l’importance de s’entourer des bonnes personnes, de manière générale. Je ne parle pas ici de relation amoureuse uniquement mais plutôt de l’entourage global, incluant les amis mais aussi un réseau. Ma psy, mon ostéopathe, mon coiffeur et même la dame du nettoyeur qui m’accueille toujours avec son immense sourire et toute sa générosité… Quand on touche à la plus grande peine humaine, on réalise la valeur des gens qui nous entourent.

Et j’ai compris depuis ce temps que d’être bien avec moi-même était la priorité que je devais garder en tête, que même si quelqu’un peut sembler merveilleux au premier contact, il a lui aussi ses zones d’ombres et que, peut-être, malgré la beauté extérieure, l’intérieur peut ne pas être compatible avec moi. Aussi, ce n’est pas parce que quelqu’un s’intéresse à nous que ça nous oblige à lui accorder notre temps et notre énergie. Généreuse de nature, il m’est arrivé d’accorder trop d’importance à l’attention qu’on me portait.

Donc hier, dans mon long trajet du retour, j’ai mijoté tout cela dans mon esprit (ne me demandez pas pourquoi mais peut-être à cause du temps que j’avais à perdre dans ma voiture). Et je me suis dit que malgré quelques gaffes amoureuses, ce qui m’est arrivé m’a servi à quelque chose, m’a permis de mieux me connaître et de comprendre ce qui me plaisait et m’irritait. Chaque personne est différente et c’est en essayant qu’on apprend.

J’aime la vie et j’aime les gens mais j’ai compris qu’on doit en quelque sorte se protéger car malheureusement, certaines personnes aiment abuser de la générosité des autres. Mais jamais je ne changerai car j’ai appris, finalement, à m’apprécier telle que je suis. Et au temps que ça m’a pris avant de me rendre là, je ne vais pas gâcher mon plaisir pour quelques mauvaises personnes. Il faut simplement que j’apprenne à raffiner mon radar et à écouter cette petite voix qui, bien souvent, voit venir les problèmes avant moi ?

 

Photo Unsplash | Brigitte Tohm

La capacité de se transformer

Tyler Wanlass

Dans la vie, on a le choix de se laisser aller au rythme de la vie, de ne pas trop prendre de risque et ainsi de ne pas vivre trop d’émotions. Par contre, on peut ainsi passer à côté de nombreuses opportunités, de belles rencontres et de nouveautés. Honnêtement, je crois que c’est très personnel et il n’y a pas une seule recette gagnante.

Pour ma part, j’aime explorer et essayer de nouvelles choses. En fait, plus je vieillis, plus j’ai envie de tenter de nouvelles avenues, de m’aventurer dans de nouvelles voies et de faire de nouvelles rencontres. J’ai d’ailleurs mesuré l’importance des gens dans un parcours. Parfois, il suffit de connaître une personne pour comprendre de nouvelles notions, valeurs ou goûts.

Car on a beau vouloir être autonome dans la vie, c’est toujours enrichissant de comparer son style, de se confronter aux idées des autres ou d’ouvrir son esprit à une façon différente de voir les choses. En tout cas, personnellement, j’adore être dans des situations qui brassent ma propre vision. Ça peut par moment être déstabilisant mais c’est terriblement stimulant aussi.

Ce qui me fascine dans un sens, c’est de ne pas savoir nécessairement où je vais. Pour certaines personnes, ça pourrait être totalement angoissant et il fut une époque où je faisais partie de ces gens-là. Maintenant, rendue où j’en suis, ça me motive, ça m’allume. C’est même devenu quelque chose que je recherche.

On dirait que ces temps-ci, ma tête est super ouverte aux opportunités et que, dans un sens, je réalise tout le chemin parcouru. Quand on est capable de voir et de constater l’évolution, ça permet de comprendre que tout est possible et qu’il suffit de vouloir. C’est sans doute un des avantages de vieillir…

Je me souviens encore d’où j’étais il y a dix ans, où chaque journée qui débutait me stressait et m’angoissait épouvantablement. Je ne pouvais pas m’imaginer changer d’idée aussi rapidement, devenir consultante, bouger constamment de clients, me forger une réputation et en vivre. J’en étais au point où ma pinte de lait changeait de look et ça me déstabilisait alors on comprend le concept…

Je suis encore enchantée de voir le potentiel de l’humain, que ce soit ma propre vie mais aussi celle des autres. Je m’émerveille devant tant d’histoires séduisantes de transformation, de changement de cap et de prise de conscience. Avec l’accessibilité aujourd’hui, on peut en voir et en lire en plus grande quantité. De gens de bureaux qui ont frappé un mur et fait un retour à la terre, d’artistes qui s’étaient éloignés de leur passion et qui y reviennent, de gens qui, suite à une dépression se retrouvent à un carrefour et décident de changer complètement de voie… C’est très touchant car malgré de grosses vagues, tous ces gens se disent heureux et bien souvent, avouent qu’ils choisiraient le même parcours si c’était à refaire.

Finalement, l’humain est une maudite belle machine… Sa capacité d’adaptation et d’ouverture est fascinante et extraordinairement mobilisatrice. L’effet domino et d’influence amène des changements dans l’entourage des gens qui prennent une nouvelle route et c’est, selon moi, ce qui fait des transformations de société. Ne serait-ce que concernant la santé, comme je le mentionnais cette semaine. Quoi de mieux que des influenceurs lambda pour faire en sorte que toute la société s’améliore ? Je crois sincèrement qu’on a tous la capacité de faire mieux, de devenir une meilleure personne et d’inspirer positivement son environnement.

 

Photo : Unsplash | Tyler Wanlass

Cessons de juger

Kristopher Roller

Récemment, j’ai lu quelques articles et billets de blogues de personnes qui se disent blasées par la quantité de textes au sujet de la santé, des récits de gens qui se sont pris en main, de partages d’expériences bouleversantes qui ont mené à un virage plus sain… Et chaque fois que je tombe sur ce genre de doléance, je ne peux que me dire : mais pourquoi tu le lis alors?

Je comprends que parfois, un sujet surexploité peut irriter certaines personnes. On n’a qu’à penser au Pokémon… Mais quand on parle de santé et de saines habitudes de vie, de prises en main et de changements pour le mieux, j’ai de la difficulté à y voir un abus. À mes yeux, rien n’est plus admirable qu’une société qui s’encourage et se motive collectivement à aller mieux, à prendre de sages décisions et surtout à partager ses bons et moins bons coups.

Premièrement, ça démontre une diminution de la présence de l’égo car pour montrer des photos avant-après, il faut oser montrer le « avant » … Les bourrelets, la posture négligée et le teint blafard n’a jamais avantagé quiconque et d’avoir le courage de montrer ce qu’on a fait subir à notre corps pendant des années est très louable. Et ça ferme le clapet de notre orgueil et permet à la voisine de se dire : si elle a réussi, je le peux aussi! L’effet boule de neige…

Deuxièmement, ce n’est pas tout le monde qui sait comment s’y prendre. Entre les milliers de régimes qui circulent sur Internet et les recettes miracles supposément efficaces pour vous donner un corps de rêve (not), il faut trouver ce qui nous convient. Pouvoir échanger avec des gens qui ont fait des essais-erreurs, je trouve que c’est intéressant. On s’entend que la secte de Gwyneth ne vous donnera pas de conseils personnalisés ni de trucs qui ne concernent pas les produits vendus par la marque… Mais, Julie, la voisine qui habite pas loin et que vous voyez courir et pédaler régulièrement, elle a peut-être 2-3 astuces pour vous qui risquent d’être plus adaptés que ceux de la reine du marketing « healthy ». Car elle a une réalité qui ressemble à la vôtre.

Est-ce que cette frustration qu’on peut lire ne témoigne pas plutôt d’un certain découragement? Si ça ne vous dit pas de changer vos habitudes, passez votre chemin, tout simplement, non? Il y a plein de sujets qui ne m’intéressent pas et je tourne la page quand je les vois, je ne m’y attarde pas. Alors, qu’est-ce qui fait que certaines personnes préfèrent répandre leurs critiques négatives et leur jugement au lieu de juste faire autre chose?

Je trouve parfois que la facilité d’accès à des plateformes sociales rend les gens un peu mesquins. Le « bitchage » qui se faisait dans la cour arrière auparavant a désormais lieu sur la place publique et, comme c’est toujours plus facile de juger que de tenter de comprendre, ça donne lieu à des dérapages parfois assez lourds et méchants.

Je n’ai qu’une seule chose à dire à ce sujet : je suis fière de ceux et celles qui se prennent en main, qui tentent de s’améliorer physiquement et/ou psychologiquement. À mes yeux, notre société a besoin de gens motivés et aptes à entraîner d’autres personnes dans ce beau virage santé qui semble durer. On s’est longtemps laissé, je crois, influencer par les grandes marques et la publicité alors de prendre du recul et de réfléchir à nos propres besoins est très pertinent.

Et si ça vous dérange, de grâce, faites autre chose, tout simplement. Laissez votre envie ou votre jalousie dans le placard et souriez. Si votre voisin est plus en forme, ça coûte moins cher au système de santé alors vous en bénéficiez. Soyez donc reconnaissant au lieu d’être méchant. Tout le monde s’en portera mieux, au bout du compte…

 

Photo : Unsplash | Kristopher Roller

Savoir s’adapter

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Avant, j’étais le genre de personne qui stressait au moindre changement, chaque petite transformation de mon quotidien me procurait des maux de ventre et de tête et j’en avais pour des jours avant de retrouver mon équilibre. Je n’ai pas besoin de vous expliquer que ça pouvait rendre mon quotidien relativement anxiogène car j’ai toujours travaillé dans un domaine qui exigeait une certaine flexibilité d’horaire et d’esprit.

Mais heureusement, avec des années de travail sur moi-même, j’en suis venue à un point où je comprends que ça fait partie de la vie de devoir s’ajuster et surtout, de ne pas tout connaître et de faire des erreurs. Car c’est souvent cela qui m’angoissait au plus haut point : qu’on me juge parce que je ne savais pas. À force d’observer, de côtoyer des gens, d’avancer sur le chemin de la vie, j’ai fini par réaliser que tout le monde se plante des fois, que c’est normal de s’enfarger, de mettre un genou par terre. Le plus important, c’est de ce pas y rester.

Savoir se relever, rire de soi-même, faire preuve d’autodérision pour pouvoir continuer sa route, c’est primordial. Sinon, on ne vit pas bien et on s’apitoie sur son sort. Et, à mes yeux, c’est ce qu’il y a de pire à vivre. Moi, j’appelle ça rouler dans sa propre merde. Je sais, l’image n’est ni chic ni agréable, mais rester constamment dans ses problèmes, ressasser toujours les mêmes soucis, les mêmes mauvaises expériences, ça te mine un moral pas possible et ça finit par sentir mauvais, d’où la référence peu ragoutante. Et avouez qu’avec une telle image, on n’a aucunement envie d’y rester!

Donc, avec les années, j’ai appris à faire face, à me relever les manches, à dédramatiser ce qui m’arrivait et à comprendre que demain est un autre jour. Parce que, oui, des fois, on a une journée difficile, on ne se sent pas à son top, on a l’impression d’avoir fait une folle de soi, on se sent comme une merde… Mais vous savez quoi? Ça nous arrive tous! Il faut arrêter de penser que seule nous vit ce genre de chose. Une mauvaise passe, tout le monde en a déjà eu alors imaginez une mauvaise journée!

C’est juste qu’on n’en parle pas, on aime mieux montrer le beau côté du Mini-Wheats, le petit côté givré. Mais avec le temps, j’ai compris que c’est aussi dans le côté moins cute des gens qu’on apprend à les connaître réellement. Que parfois, c’est quand quelqu’un se trompe solidement qu’on voit son réel visage et c’est des fois le plus beau. Les masques tombent, les carapaces se fissurent et tout à coup, on voit la beauté de la vulnérabilité.

L’orgueil, l’outil de communication de l’Égo, en prend pour son rhume et tout à coup on comprend que c’était lui qui nous dictait qu’on ne pouvait pas échouer, être moins performant ou avouer son ignorance. S’il y a une chose que j’ai compris avec ces expériences, c’est qu’on se sent beaucoup plus léger quand on se débarrasse de cet ennemi qui nous force à toujours bien paraître.

Aujourd’hui, je débute une nouvelle expérience professionnelle, un nouveau mandat, dans une ville que je ne connaissais pas. Avant, j’aurais décortiqué la carte routière de long en large pour maîtriser tous les environs et vérifier les chemins possibles si entrave il y avait. Ce matin, je suis simplement partie avec l’adresse en main, ne vérifiant pas quel café se trouvait dans les alentours pour pouvoir me poser le temps de vous écrire mes pensées.

Quand je constate ce changement, cette transformation, je ne peux que sourire. Car je me souviens tellement bien de la jeune femme anxieuse et tremblante qui avançait malgré tout sans avoir la moindre confiance. Quand on regarde en arrière des fois, ça fait fichtrement du bien de voir le chemin parcouru. Sur ce, je vous souhaite une excellente journée, remplie de soleil, extérieur, mais surtout, dans vos cœurs!

 

Photo : Unsplash | rawpixel.com