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On récolte ce que l’on sème

corina ardeleanu

Ça m’a pris de nombreuses années avant de comprendre ce concept, de l’assimiler et de l’accepter. Saisir les bases de cette vision de la vie qui implique qu’on est responsable de son propre bonheur mais aussi de son malheur. Pendant longtemps, je me positionnais plus en victime, comme si un complot intersidéral s’acharnait sur moi. Je sais, ce n’est pas glorieux mais je suis convaincue que plusieurs personnes ont vécu ou vivent encore ce genre d’impression. Je vous le dis tout de suite : ce n’est pas le cas. Et si vous êtes sincèrement persuadé du contraire, vous pouvez cesser votre lecture ici.

En effet, pendant plusieurs années, j’ai eu l’impression qu’il ne m’arrivait rien de bon, que je n’étais pas appréciée, qu’on ne me considérait pas à ma juste valeur… Je maugréais et je jugeais les autres, comme je sentais qu’on me jugeait moi. Mais au fond de moi, je sentais de la colère et de la tristesse face à cela. Comme si une petite lueur tentait de me faire comprendre que c’est d’au fond de moi que le changement devait provenir.

Puis, avec les années, et l’aide de ma psy, j’ai tranquillement émergée de cette posture de victime, j’ai tenté d’aller vers les autres, sans jugement. J’ai accepté les compliments quand ils venaient, sans douter de leur fondement, j’ai ouvert mon cœur au risque de le blesser. Oui, parfois, j’ai fait des erreurs et j’ai souffert de ma naïveté ou ma trop grande générosité mais dans l’ensemble, tout cela m’a nourri beaucoup plus que ça a pu me nuire.

Car, voyez-vous, je suis taureau dans l’astrologie et, quoi que je ne crois pas grand-chose aux horoscopes, je décèle tout de même des traits de caractères communs aux signes du zodiaque. Et les taureaux, ce sont des gens assez entêtés et qui ont des pensées un peu radicales, lire ici « c’est noir ou c’est blanc ». Pendant longtemps j’ai jonglé dans les extrêmes, de l’amour fou à la haine, d’une conviction à son contraire.

J’ai aimé follement et aveuglément au point de m’oublier, tout comme j’ai repoussé de bonnes personnes sur une simple impression erronée. J’étais comme ça et je ne m’en cache pas. À quoi, bon, c’est la réalité. Le plus important c’est de le savoir et d’agir selon moi…

Alors, à travers toutes ses expériences, j’ai compris que mes agissements et mes pensées pouvaient influencer le cours de ma vie et teinter mes rencontres, mes relations et mes choix. En discutant avec quelqu’un récemment qui me disait que j’étais chanceuse d’avoir un mandat qui me permettait le télétravail, j’ai tout à coup saisi le changement qui s’est opéré en moi. Car j’ai rétorqué à cette personne spontanément que ce n’est pas la chance qui m’a amené là, ce sont mes efforts des dernières années et ma persévérance.

Ça m’a pris beaucoup de séances de thérapie avant que je saisisse cette notion qui veut que la chance n’a rien avoir avec ce qui m’arrive : je récolte le fruit de ce que j’ai semé. Pendant des années, ma carrière était au centre de ma vie, j’ai bâti ma réputation, bûché dur et enduré toute sorte de contraintes. Mais aujourd’hui, on reconnait ma valeur et on m’offre des conditions pour que je m’épanouisse et offre le meilleur de moi-même.

La chance, c’est de gagner au loto ou de trouver 20$ par terre en tournant le coin de la rue… Le reste, c’est nous qui décidons ce qu’on attire dans notre vie, par nos gestes et nos pensées. Si votre esprit est constamment concentré sur le négatif, sur ce qui pourrait arriver de mal, sur ce qui est survenu de mauvais, c’est comme si vous disiez au monde que vous aimez cela, que vous désirez que ce soit encore cela qui vous arrive ou que vous souhaitez que ça survienne, encore et encore. Si, au contraire, vous visualisez le succès, l’amour ou que vous vous remémorez vos bons coups et les moments heureux, vous lancez comme message que c’est cela que vous appréciez le plus, que vous voulez plus de cela dans votre vie.

Vous trouvez cela ésotérique et farfelu? C’est ce que je pensais avant, avec mon petit nuage noir au-dessus de ma tête à ruminer mes malheurs. Mais étrangement, avec de l’aide et de la conviction, j’ai changé de cap et ma vie en a fait de même. Alors dites-moi, qu’avez-vous à perdre d’essayer? Qu’avez-vous envie de semer dans votre jardin intérieur?

 

Photo : Unsplash | Corina Ardeleanu

Savoir s’écouter

Denys Nevozhai

Fin de semaine de Pâques, congé de 4 jours, le bonheur m’attendait, une occasion pour prendre mon temps, lire, courir, cuisiner et dormir à profusion. Quelques activités à l’horaire, une cour arrière qui n’attendait que mes mains pour être mise en ordre, prête à accueillir les chauds rayons du soleil pour faire pousser mes vivaces.

Dans un élan d’enthousiasme, je crois que j’ai poussé la machine un peu trop. Mon corps, pourtant renforcé par la course à pieds des derniers mois, n’était pas prêt pour ces efforts. Mes jambes sont fortes mais mon dos n’a toujours pas saisi mon rythme il faut croire. Résultat des courses? Je peux à peine bouger ce matin, ayant toute la misère du monde à faire aller mes mains sur mon clavier.

Le pire dans cette histoire est que je l’ai senti, je savais que mon dos avait difficilement supporté l’atelier de 3 heures d’exercices et d’étirements de samedi. Je me sentais tendue et j’avais l’impression que mon corps avait subi quelques torsions de trop. Mais, entêtée comme je le suis, je ne l’ai pas écouté. Et me voici à peine mobile, clouée à ma chaise et droguée aux Tylenol.

Savoir s’écouter, c’est presque un art. Et ça prend de longues années de pratique avant de le maîtriser. Je ne suis qu’une apprentie dans ce domaine, il faut croire. Malgré toutes ces années de problèmes dorsaux, j’en arrive encore au même résultat. Et un mal de dos de la sorte, ça gâche tout ce qui est prévu au programme. Pas de course, pas de yoga… Même pas de marche en fait car le simple fait de monter l’escalier me prend un temps fou.

Telle une leçon d’humilité et de patience, cet événement chamboule mon quotidien et m’oblige à revoir mes priorités, à prendre soin de moi. J’ai fait un bout de chemin dans ce domaine mais je trouve toujours aussi frustrant cet état d’incapacité physique. J’ai encore des croûtes à manger comme on dit…

Être à l’écoute de son corps, savoir y déceler les signes de faiblesse ou de malaise requiert de ma part plus de conscience et de présence. J’ai beau travailler fort à ce niveau, je me laisse prendre par des élans d’ardeur quand vient le temps de travailler dans la terre. Pourtant, cette terre est très bien capable de se débrouiller sans moi. C’est moi qui ai besoin d’elle et non le contraire.

Le seul point positif dans tout cela? Mon travail ne requiert que ma tête et mes mains et je peux travailler de la maison. En d’autres termes, mon état ne m’empêche pas de gagner ma vie, heureusement. Mais, comme à chaque fois que ça m’arrive, je me promets de faire plus attention, d’être plus prudente et plus à l’écoute de mon corps.

Espérons que cette fois-ci sera celle qui m’aura suffisamment convaincue pour cesser d’en demander trop à mon corps (j’y crois à peine en l’écrivant). Il y a pire dans la vie et je sais que ma situation peut paraître banale pour ceux qui vivent de véritables épreuves de la vie. Mais je crois que cette résilience dont je tente de faire preuve s’applique à tout et peut être salvatrice, peu importe l’ampleur du trouble vécu.

Pourquoi est-ce si difficile de prendre soin de soi, de s’arrêter, de s’écouter, d’accepter et de se donner le temps pour se rétablir? C’est pourtant le seul corps qui m’accompagnera pour l’entièreté de ma vie! Je suis meilleure pour prendre soin de ma maison que de mon corps, c’est quand même fou… Avec tout ce temps à devoir demeurer presque immobile, j’aurai amplement le temps de réfléchir à cela. Et méditer, ça se fait immobile, non?

 

Photo : Unsplash | Denys Nevozhai

Avoir le temps

Michael Niessl

Sentez-vous que vous avez encore le temps de prendre votre temps? Je veux dire… Êtes-vous constamment à la course avec l’impression que vous n’avez jamais le temps d’accomplir tout ce qu’il y a sur votre liste, comme si quelqu’un s’était amusé à raccourcir les journées dans votre dos? Un genre de lutin du temps qui vous gruge de précieuses minutes?

Quand je regarde dans mon entourage, je constate qu’il y a de nombreuses personnes qui, constamment, parlent de leur manque de temps. C’est devenu un fléau, un sujet de prédilection et un problème collectif. Il est presque devenu la norme d’arriver en retard car tout le monde a toujours mille bonnes raisons de ne pas pouvoir être à l’heure.

Mais en fait, plus je nous regarde aller, et plus je me dis qu’on a perdu quelques notions en cours de route. Loin de moi l’idée de juger, j’ai simplement envie de réfléchir sur ce nouveau phénomène car j’ai l’impression que la solution n’est pas si loin. On n’est pas vraiment victime d’un complot en fait… On s’est simplement laissé embarquer dans un tourbillon et on a un peu perdu le contrôle par moment.

Prenez les réseaux sociaux par exemple. Combien de minutes perdez-vous chaque jour à surfer sur Facebook, sans but précis. J’entends déjà certaines personnes clamer haut et fort que c’est la seule manière qu’ils ont de prendre des nouvelles de leur monde. Mais, entre vous et moi, on sait tous qu’on fait défiler le fil d’actualités sans vraiment prendre des nouvelles de nos proches. Les vidéos de chats sont tellement divertissantes…

Bien entendu, si vous avez 3 enfants, un boulot à 40 heures par semaine et que vous habitez loin de votre travail, je suis d’accord que le temps vous manque un peu. Mais je sais aussi que les médias, la télévision et les réseaux sociaux occupent une place trop importante pour ce que ça nous apporte.

Je n’ai pas envie de tomber dans la nostalgie mielleuse et moraliste mais j’ai quand même le souvenir de ma jeunesse où le seul divertissement « électronique » était le Nintendo installé sur une vieille télévision dans le sous-sol humide… Ça ne donnait pas envie d’y passer des journées entières et je préférais grandement aller me balader à vélo. Mais outre la façon dont on occupait notre temps à cette époque, il y avait aussi la notion de « prendre son temps ». Le rythme général me semblait moins précipité, les gens n’avaient pas le nez rivé sur leur téléphone, il y avait plus de « eye contact », de conscience de la vie qui nous entourait. Et je ne sortirai pas le sempiternel « dans mon temps, c’était mieux… » Mais…

Mais je sens quand même qu’on a perdu quelque chose de précieux et de fort dans cette appréciation du temps qui passe, dans le plaisir de prendre son temps pour effectuer quelque chose, dans le fait qu’on était moins sollicité de toute part. Le désir de se débrancher nous apparait si marginal aujourd’hui que cela démontre à quel point on est engouffré dans ce tourbillon numérique.

Et c’est très paradoxal car je travaille dans ce domaine et que c’est grâce à lui que je vous communique mes pensées tous les jours de la semaine. Mais malgré tout, je sens une contradiction, un sentiment d’imposture dans tout cela.

Je crois toutefois qu’il y a un juste milieu, qu’il n’est pas nécessaire d’aller dans l’extrême de tout quitter ou d’y être constamment connecté. Un équilibre doit être possible pour tirer du plaisir sans se sentir emporté, en perte de contrôle sur sa propre vie, n’ayant pas assez de temps pour participer aux activités qui nous comblent de bonheur et nous apportent un réel bien-être.

Je n’ai pas de solution ni de recette miracle, je ne fais que vous partager mes réflexions sur le sujet, convaincue que je ne suis pas la seule avec ce sentiment d’étrangeté dans le phénomène social qui nous affecte tous. Mais sur ce, je vais aller profiter du soleil un peu, courir au grand air et apprécier chaque minute de cette journée de congé, le plus loin possible de mon écran. Comme quoi je m’assume en tant que contemplative 😉

Bon congé de Pâques!

 

Photo : Unsplash | Michael Niessl

Écouter son coeur

Lizzie

On a tous nos petits plaisirs, nos défis personnels qui nous animent et font briller nos yeux. Pour certains, faire un casse-tête se révèle être du pur bonheur, pour d’autres ce sera la peinture, le bricolage, l’ébénisterie… Bref, les possibilités sont infinies et c’est ce qui fait que le monde est beau, tout cette différence. Parfois, on est moins connecté, on peine à trouver nos repères, on s’égare un peu et nos loisirs divergent, évoluent, se transforment.

Mais il arrive aussi qu’un élan nous pousse à tenter quelque chose, comme si on se sentait attiré par une activité, un passe-temps, une envie viscérale qui vient vraiment du fond de soi. Telle une évidence, on se dit qu’on aurait dû s’y attarder plus tôt, qu’on savait pourtant que cela nous réjouissait et nous apportait un certain équilibre, voire une paix intérieure ou un sentiment d’accomplissement inégalé.

Avec la vie d’adulte, on met souvent de côté ces passe-temps qui nous nourrissent au profit d’un emploi qui rapporte et nous permet d’acquérir une belle maison, une voiture, de se payer des voyages… Mais ce bien-être cherche toujours à revenir, à être comblé, à rallumer la petite étincelle dans notre regard. Chassez le naturel et il revient au galop…

C’est un peu ce qui m’est arrivé avec ce blogue en quelque sorte. J’ai toujours adoré écrire, j’ai cette facilité à trouver les mots mais je ne réalisais pas à quel point ça me plaisait. Et quand on a une certaine aisance dans quelque chose, on n’est pas nécessairement conscient que ce n’est pas donné à tous. C’est si naturel qu’on se dit que tout le monde doit être comme ça. Et pourtant ce n’est pas le cas…

Il y a quelques années, j’ai décidé de m’exposer, de diffuser mes écrits pour le simple plaisir de partager mes réflexions, sans ambition ni projet concret. Mon blogue me servait de plateforme de distribution, rien de plus. Mais je n’avais pas prévu que cette aventure rallumerait la flamme de l’écriture à ce point, que ce plaisir que je prenais à la légère se transformerait en véritable passion.

Pour plusieurs, s’asseoir et écrire un texte tous les matins de la semaine comme je le fais relève d’une épreuve déplaisante. Pour moi, dès que j’ouvre l’œil, mon cerveau s’agite pour trouver l’angle, le ton, le sentiment que j’ai envie de transmettre. Parfois, l’actualité me souffle la réponse, et à d’autres moments, c’est mon cœur qui veut s’exprimer, indépendamment des nouvelles qui forgent le monde.

Récemment, j’ai décidé d’élargir mon spectre, pour me tester en quelque sorte. Je donne un coup de main à un ami qui démarre une entreprise et dont le site requiert une révision des contenus en français. Et en débutant l’exercice, j’ai réalisé à quel point j’étais emballée de participer à cela. Trouver le bon mot, la formulation exacte, transposer le message de l’anglais au français afin de garder l’essence mais l’adapter à la langue, c’est comme un jeu pour moi. Mon cerveau jubile de plaisir comme jamais. Je ne me souviens d’ailleurs pas de la dernière fois où j’ai perdu la notion du temps comme maintenant, que j’ai plongé dans une tâche avec autant d’euphorie.

Retrouver ce sentiment d’équilibre parfait, de me sentir complètement dans mon élément, c’est totalement grisant et apaisant. Et comme ce travail s’effectue devant un écran, le jardinage, et principalement l’entretien de mon potager, viendra balancer le tout. Le contact avec les mots et la nature, combinaison idéale pour mon cerveau en ébullition. Comme si je marchais enfin dans le bon sens sur ma propre route.

Avez-vous vous aussi, mis de côté une passion, une activité, un divertissement pour rentrer dans vos souliers d’adulte? Je vous invite à vous reconnecter à votre cœur d’enfant et à réanimer cette flamme qui n’attend que votre souffle pour grandir et vous nourrir. Comme je le dis souvent, plus les gens seront heureux, mieux la société se portera. Notre bonheur rejailli toujours sur les autres… Bonne exploration!

 

Photo : Unsplash | Lizzie

Encourager le bonheur

Thought Catalog

La majorité d’entre vous sait que je suis consultante (et non, je ne vis pas de ma plume, malheureusement). Ce statut me confère certains avantages comme celui, parfois, de travailler de la maison. La plupart de mes clients, après un certain temps, accepte que j’accomplisse mes tâches sporadiquement à partir de mon domicile, constatant que ça n’affecte pas mon rendement ni ma performance. Au contraire, j’ai tendance à en donner plus que le client en demande comme on dit, réflexe de reconnaissance de leur confiance je présume.

Mine de rien, actuellement, je travaille à domicile 3 jours par semaine et, avant d’être pleinement ancrée dans cette routine, je ne mesurais pas concrètement la valeur de cette situation. Aujourd’hui, j’en constate les effets positifs tous les jours. À la base, comme mon client se situe sur la rive-sud, je m’épargne 6 heures de déplacement par semaine, ce qui est une éternité dans notre monde pressé d’aujourd’hui. Aussi, n’ayant pas à planifier les lunchs et tout le tralala en avance le dimanche, je suis moins coincée dans un horaire strict la fin de semaine. Et dans mon cas, un élément important : je peux aller courir pendant l’heure du dîner sans perturber ma disponibilité durant les heures régulières.

Mais une question qui m’est souvent posée est : mais travailles-tu vraiment? La première fois qu’on me l’a demandé, j’ai pouffé de rire parce que je croyais à une boutade. Mais non, c’était étrangement sérieux. Comme si mon interlocuteur ne pouvait pas s’imaginer la combinaison travail + domicile comme étant possible. Et depuis le temps, j’ai constaté qu’il n’était pas le seul à avoir ce préjugé envers les travailleurs en mode « mobile ».

Pourtant, de pouvoir débuter ma journée de travail dans le confort de mon bureau à la maison, sans avoir préalablement subit le trafic, assise dans mon véhicule pendant de (trop) longues minutes, m’offre un cadre beaucoup plus sain et plus adapté à la productivité. Et avec la température actuelle, la fenêtre légèrement entrouverte, le chant des oiseaux m’accompagne dans mes réflexions et analyses, fruit de mon mandat. Aucune perturbation par les collègues autour, aucun risque de retard, les bouchons de circulation se faisant rares dans mon escalier…

Je sens un certain jugement envers les travailleurs autonomes et autres consultants indépendants, comme si nous étions payés à ne rien faire. Je veux bien croire que la commission Charbonneau a mis en lumière certains abus mais ce serait bien de ne pas mettre tous les gens dans le même bateau. Comme on dit, des crosseurs il y en a partout, ce n’est pas une raison de se mettre à douter de tout un chacun!

J’aime mon rythme et surtout mon statut qui me permet de sauter à pieds joints dans une nouvelle aventure après chaque mandat, sans savoir ce qui m’attend, sans pouvoir réellement planifier d’avance. C’est grisant et euphorisant, même! Mais c’est aussi avec le temps et l’expérience que j’ai acquis ce mode de vie qui me permet concentration et discipline pour m’adapter à tous les contextes, dont celui de travailler de chez-moi.

Je crois sincèrement que c’est le modèle idéal pour une société si connectée. La raison la plus probable pour laquelle les employeurs et clients ne sont pas plus enclins à offrir ce mode de travail est bien souvent un sentiment de perte de contrôle sur les gens sous leur garde. C’est triste mais ça met aussi en lumière certaines failles du niveau de gestion des leaders de nos entreprises. J’espère surtout que les universités enseignent aujourd’hui à nos futurs gestionnaires que la confiance un atout majeur et un avantage pour créer une communauté de travailleurs investis, peu importe le lieu d’où ils effectuent leur besogne. Il n’y a plus qu’un seul modèle, une seule façon de gérer. Adaptons-nous, soyons créatifs dans nos méthodes, c’est toute la société qui en bénéficiera. Au lieu de construire des routes, bâtissons des ponts de collaboration basés sur la loyauté, la créativité et l’ouverture d’esprit. C’est dans ce contexte que naissent les meilleures idées!

 

Photo : Unsplash | Thought Catalog